La Fenouillière… Nappe blanche et produits d’ici pour une cuisine française raffinée!
Tout le monde à Québec connaît La Fenouillière, les fidèles y ont leurs habitudes. De facture classique, la cuisine s’y réinvente tout de même à partir de produits régionaux. Les fermes locales participent à la fraîcheur des aliments de qualité qui composent le menu du réputé restaurant.
1986 marque le début de La Fenouillière. Les fondateurs de l’établissement, Martin Gosselin et Yvon Godbout, ont alors vent d’un emplacement idéal pour leur restaurant, au rez-de-chaussée de l’hôtel Aristocrate dans Sainte-Foy. Et voilà que s’amorce le succès. Le nouveau propriétaire, Steeve Morin, y reçoit encore aujourd’hui ses convives et la renommée de l’endroit ne se dément pas depuis les tout débuts.
Les cheffes exécutives, collaboratrices incomparables du chef et cofondateur pendant des années, ont repris la direction de la cuisine. Le classicisme créatif et nuancé de La Fenouillière repose dorénavant sur les talents reconnus d’Anne-Marie Caron Boissonneault, Valérie Gagnon et de leur équipe rigoureuse.
Quand la gastronomie française est au rendez-vous
Les cheffes parviennent à réinventer des succès, le boudin, fait sur place, constitue l’un de ceux-ci. Le saumon grillé salamandre et la bollée gaspésienne du midi distinguent La Fenouillière et font le bonheur des hôtes. Comme nous le rappelle le propriétaire, toutes les sauces, fumets et demi-glaces sont faits maison. Steeve Morin nous explique aussi comment la qualité de la préparation est exceptionnelle; du homard, dès son arrivée, aux filets de poisson parés dans les règles de l’art, la coupe des viandes… toute l’attention nécessaire est mobilisée à chacune des étapes de préparation.
Notre duo Plaisir & Bien-Être s’est laissé prendre au jeu des saveurs avec un immense bonheur…
En entrées, l’Antipasto de pieuvre grillée et crevettes (19 $) et le Gravlax de saumon au gin St-Laurent et fraises du Québec (18,50 $) n’ont pas laissé notre couple d’hôtes indifférent. La suite en Bisque de homard au caviar de Mujol (11 $) et en Kale César (9 $) avait grand charme.
Les principaux l’étaient! Assiette de la mer au beurre acidulé à l’oseille (52 $) et Filet de bœuf AAA, sauce dijonnaise (50 $). La touche finale plus que gourmande se composait de fromages et d’un Moka mi-cuit au chocolat noir, glace espresso et caramel à la fleur de sel (13,50 $).
Une extraordinaire passion culinaire. Voilà qui décrit assez bien l’ambiance chic et classique, mais jamais empesée du restaurant plus que trentenaire. On y fait les choses avec classe et passion, sans fausse prétention. La fraîcheur ainsi que les saveurs priment et s’expérimentent dans tous les plats. Parfait pour savourer le bonheur !
La clientèle de La Fenouillière se compose d’habitués, plusieurs d’un certain âge, de beaucoup de gens d’affaires et bien entendu de couples ou de familles qui aiment bien manger et célébrer avec distinction. La carte des vins, à cet effet, propose plus de 250 produits diversifiés et majoritairement d’importation privée.
Des maîtres d’hôtel de grande confiance. Ils sont trois : Nathalie Lévesque, Pierre Martineau et Luce Tanguay. Ces hôtes accueillants et connaisseurs bonifient absolument votre expérience gastronomique. On vient à La Fenouillière aussi pour leur savoir; ils interprètent le menu avec justesse, vous conseillent judicieusement sur l’accord mets et vin et – cela est toujours agréable – vous reconnaissent.
🍴 Grâce au succès qu’elle a connu, la grande assiette à partager Le Tomahawk se taille une place au menu.
🍴 L’équipe participera à nouveau à l’événement gourmand Québec Exquis, du 8 au 31 octobre, et sera jumelée pour l’occasion au fournisseur Les fines herbes par Daniel. Les cheffes doivent ainsi concocter un menu forfaitaire (du jeudi au samedi) comprenant une entrée, un plat et un dessert en intégrant les herbes du partenaire.
🍴 Le Gastronome : Menu pour emporter ou pour livraison (UEAT), instauré durant la pandémie, devient lui aussi victime de sa popularité. Il se décline en quatre plats prêts à réchauffer (saumon, bœuf, ris de veau et cuisses de canard).