Voici des réponses concrètes, à ces questions absolument légitimes, que vous vous posez certainement également.
La science du bonheur
Plusieurs hormones sont directement impliquées dans le sport. Lorsqu’on pratique une activité physique, notre cerveau libère, entre autres, de la dopamine. Cette « drogue naturelle » est intimement liée à la motivation, au plaisir et à la récompense. Or, en faisant grimper nos fréquences cardiaques, nous agissons directement par nous-mêmes sur notre envie de nous dépasser. Conséquemment, la fierté vient donc nous donner presqu’inconsciemment une jolie petite tape dans le dos.
Un autre élément important duquel tirer des profits, principalement après l’activité physique, est la production d’endorphines. Véritables antidouleurs sécrétés naturellement, ils nous font sentir cette sensation euphorique typique, nous amenant dans un état de calme et de détente (la même hormone étant impliquée après un orgasme).
Biologiquement parlant, on peut alors affirmer hors de tout doute que le cerveau joue un rôle prépondérant dans la gestion de notre santé mentale. Avec lui, on « inspire la joie et on expire le stress ».

Le corps : l’énergie du bonheur
Ce qui est magique avec la pratique du sport, c’est que peu importe l’endroit duquel nous partons, il y aura toujours progression.
Le corps nous donne donc la satisfaction de constater qu’aujourd’hui, il peut faire plus qu’hier. Qui plus est, en bougeant, ce dernier expie diverses charges négatives accumulées : exit le retard de ce matin, au revoir la présentation qui s’est mal déroulée, bye bye les conflits avec le collègue. L’espace d’un moment, le corps oublie absolument tout de ses soucis.
Alors il nous pousse à recommencer. Parce qu’il sait, parfois plus que notre tête, qu’après un entraînement quelconque (marche, natation, escrime, cerceau aérien…), il sera apaisé. Dépenser de l’énergie lui en donne et lui fait du bien. Il s’organise donc pour faire passer son message à notre cerveau.
La tête chercheuse du bonheur
Quel que soit le sport pratiqué, chaque petite victoire nous offre une petite goutte supplémentaire de confiance. C’est ainsi que se transmettent les premiers effluves de fierté. Rapidement, on perçoit ses progrès, ses succès et ses réussites. La tête commence alors à se dire : « Wow, je peux faire tout ça ? ».
Ces éléments, en s’additionnant, viennent influencer notre capacité d’affirmation. Plus j’ai confiance en moi, plus j’ose dire ce qui m’atteint et ce dont j’ai envie. C’est ce que les anglophones nomment si bien l’empowerment. Le pouvoir que j’ai sur moi, que j’apprends à travers le sport, je le transpose dans ma vie de tous les jours.
Plusieurs initiatives prennent naissance pour faciliter l’accès au sport dans le quotidien des gens. Elles prennent racine, entre autres, dans ce lien clairement démontré entre l’activité physique et la gestion de la santé mentale.
Ainsi, Pierre Lavoie, dans sa quête à la propagation des saines habitudes de vie, s’est adjoint les professionnels directement concernés pour l’aider à faire circuler son message : les médecins prescrivent maintenant le sport. D’autres organismes emboîtent le pas, comme Fillactive ou La Fondation Laurent Duvernay-Tardif…
Pourquoi ? Parce que même une toute petite augmentation d’activité physique, produit son effet sur le cerveau.